C’était il y a juste quarante ans : Israël en prières dans toutes les synagogues du pays a été surpris par une attaque de ses ennemis, qui n’ont pas respecté cette journée, la plus sainte entre toutes, du calendrier juif. Le prix a été très lourd : 2 656 soldats sont morts sur le champ de bataille.

Les médias israéliens ont consacré la semaine dernière de nombreuses pages à cet épisode critique et déterminant de l’histoire d’Israël. Certains ont proposé un bilan, d’autres ont dénoncé les erreurs commises et d’autres encore ont évoqué des rencontres émouvantes entre anciens combattants, comme par exemple celle d’un médecin avec les soldats dont il a sauvé la vie.
 
Dimanche matin, une cérémonie officielle a eu lieu au Mont Herzl de Jérusalem en présence notamment du Premier ministre Binyamin Netanyou, du président Shimon Pérès, du ministre de la Défense Moshé Yaalon, du commandant en chef de la police nationale Yohanan Danino et du chef d’état-major Benny Gantz, dont le mandat vient d’être prolongé d’un an par Netanyahou. 
 
C’était l’occasion de rendre hommage aux 2 656 victimes de cette guerre qui a fait également plus de 8 000 blessés côté israélien. En cette journée de Kippour 5734, les armées égyptiennes et syriennes ont attaqué par surprise dans la péninsule du Sinaï, au Sud d’Israël, et sur le plateau du Golan, dans le Nord du pays. Contrairement à la guerre précédente, qui fut rapide et expéditive, celle-ci a duré plus longtemps et s’est achevée par un accord de cessez-le-feu adopté par l’Onu le 23 octobre 1973.