Régler un divorce à l’amiable est un véritable tour de force, surtout lorsque le mari se montre récalcitrant et retarde volontairement la procédure. C’est le cas de ce couple du centre d’Israël, qui a décidé de se séparer après plusieurs années de mariage. Il s’est alors adressé à un juge des affaires familiales en octobre 2007 et a signé un accord sur place.

Mais le mari espérait encore rétablir l’harmonie dans son foyer. Sa femme, de son côté, persuadée qu’il n’y avait plus rien à sauver, a constitué la même année un dossier de divorce au tribunal rabbinique de la région de Rehovot. 
 
Après une longue procédure, le tribunal a décrété en mai 2010 que le mari devait donner le Guett à sa femme. Le mois suivant, il a été convoqué avec elle pour régler la question mais il ne s'est pas présenté à l’audience ni aux suivantes, donnant toutes sortes de prétextes.
 
Finalement, lorsqu’il a refusé de communiquer son adresse, les juges l’ont menacé de lui infliger une amende. Plus tard, comme il se montrait toujours aussi peu coopératif, il a été arrêté et incarcéré. Après 21 jours de prison, il a cédé et accordé le divorce à sa femme.
 
Le Rav Eliahou Maïmon, directeur du département des Agounot au tribunal rabbinique, a commenté cette affaire : « Nos services travaillent 24 heures sur 24 en Israël et à l’étranger en utilisant toutes sortes de moyens. Nous ne renonçons jamais, même si le cas s’avère complexe, et nous obtenons des résultats satisfaisants avec près de 50 % de succès ».