Dans un article publié dans le Hill Times, hebdomadaire canadien de langue anglaise, Shimon Koffler Fogel, président du lobby juif local, défend les droits des réfugiés juifs des pays arabes contraints de fuir en 1948 en abandonnant tous leurs biens après la proclamation officielle de l’Etat d’Israël.

Rappelons qu’en mai dernier, le CIJA (Centre for Israel and Jewish Affairs) du Canada avait obtenu que le parlement canadien débatte de ce problème. Suite à ces démarches, une enquête avait été ouverte, permettant l’enregistrement des dépositions d’un certain nombre d’experts et des témoignages de réfugiés et de délégués défendant leurs droits. 
 
Le 8 novembre 2013, la commission a présenté les conclusions de son rapport. Le document recommande au gouvernement canadien de « reconnaître officiellement la souffrance des Juifs arrachés à leur foyer dans les pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord après 1948 ».
 
Il ajoute qu’il faut « encourager les parties concernées directement par le problème à prendre en considération toutes les populations de réfugiés, en vue d’un règlement juste et global du conflit israélo-palestinien et arabo-israélien ».
 
Jusqu’à présent, les gouvernements canadiens ne s’étaient jamais intéressés de près à la question, ne se préoccupant que du problème des « réfugiés palestiniens ».
 
Plus de 850 000 réfugiés juifs ont dû fuir les persécutions et près de 650 000 d’entre eux se sont installés par la suite en Israël. Ce qui est déplorable, c’est qu’on parle très peu, dans les instances internationales, de cette tragédie alors que les Juifs ont énormément souffert et ont également laissé leur fortune dans leur pays d’origine.