Le président de la République française Emmanuel Macron va s’envoler lundi pour les Etats-Unis. Il sera le premier chef d’Etat étranger à être reçu dans le cadre d’une visite officielle par son homologue Donald Trump depuis l’élection de celui-ci l’an dernier.

Au centre des discussions entre les deux hommes : la question du nucléaire iranien. On sait que Trump s’oppose à l’accord conclu en juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances occidentales.

Deux jours avant son départ, Macron a eu un entretien téléphonique avec le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Au cours de la conversation, Macron a rappelé à son interlocuteur que la France continuait de soutenir le ‘processus de paix’ entre Israël et les Palestiniens, sur la base de la position européenne en faveur de la ‘solution des deux Etats’.

Il a également encouragé ‘les efforts déployés par l’Autorité palestinienne et le Hamas, avec le soutien de l’Égypte, pour une réconciliation inter-palestinienne nécessaire pour construire les bases d’un État uni’.

Après ces discussions, Abbas aurait déclaré, d’après la chaine I24, que ‘l’AP ne permettrait pas à Trump ou à quelqu’un d’autre de déclarer Jérusalem comme capitale d’Israël’.

Rappelons que lors de sa visite à Paris, en décembre dernier, le chef de l’Autorité palestinienne avait abordé la question au cours d’une conférence de presse qui avait suivi son entretien à l’Elysée avec Emmanuel Macron. Il avait alors prétendu que ‘les États-Unis n’étaient plus un médiateur honnête dans le processus de paix’.

Exprimant sa colère contre le président US Donald Trump qui avait reconnu Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël quelques jours plus tôt, il avait ajouté que les Palestiniens ‘n’accepteraient aucun plan présenté par les USA’ qui s’étaient selon lui ‘disqualifiés’.