Dans le cadre d’un débat en séance plénière de l’assemblée générale des Nations unies initié par la Turquie et le Yémen, les délégués des pays membres ont été appelés ce jeudi soir (heure israélienne) à se prononcer sur une résolution dénonçant la décision des Américains de reconnaître Israël en tant que capitale de l’Etat d’Israël.

Le but de cette réunion : faire annuler cette reconnaissance exprimée par les Etats-Unis. Depuis quelques jours, des efforts diplomatiques importants sont déployés par le gouvernement israélien, en coopération avec celui des USA, afin de convaincre un certain nombre de pays de ne pas voter contre la décision américaine.

Après les discours d’un certain nombre de représentants, l’Onu a procédé au vote : 128 pays ont soutenu la résolution dénonçant la reconnaissance de Jérusalem par le président américain Donald Trump. 9 seulement l’ont rejetée et 35 se sont abstenus.

Dans son discours, l’ambassadrice des États-Unis Nikki Haley a répété que son administration, en reconnaissant Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël, n’avait fait que réaliser les vœux de ses citoyens. Elle a ajouté : « Aucun vote ne changera cette décision ».

L’ambassadeur d’Israël Danny Danon a rappelé les liens historiques indéfectibles du peuple juif et d’Israël avec Jérusalem, mentionnée des centaines de fois dans la bible. Il a ajouté qu’aucune décision de l’Unesco ou de l’Onu ne changerait quoi que ce soit.

Il a par ailleurs souligné qu’Israël avait invité à maintes reprises les Palestiniens à négocier avec lui. Le résultat avait été les attentats suicides ou les tirs de roquettes sur le sud d’Israël après le retrait de Gaza décidé par Ariel Sharon. Affirmant qu’Israël respectait la liberté de culte, il a déclaré que ‘la violence et le terrorisme ne devaient jamais être tolérés’. « Israël est un pays optimiste. Après des siècles d’exil, nous avons fait refleurir le désert », a-t-il conclu.