A moins d’un règlement de dernière minute, la Histadrout compte lancer un vaste mouvement de grève, dans la journée de mardi, qui touchera toutes les lignes de la compagnie de transports Egged du pays.

Cela signifie qu’à partir de 5 heures du matin, aucun autobus n’assurera le transport des usagers. Les patrons du grand syndicat israélien ont toutefois tenu à préciser que cette menace pouvait être levée au dernier moment si une solution était trouvée à la crise qui l’oppose à la direction de la compagnie et au Trésor.

Pour quelles raisons le personnel envisage-t-il d’interrompre son travail ?

La Histadrout compte ainsi protester contre la lenteur des démarches des ministères des Transports et des Finances dans les négociations sur de nouvelles subventions accordées aux salariés. Ce seraient ces lenteurs, indiquent les responsables de la centrale syndicale, qui empêchent la signature d’un accord et retardent les versements des primes salariales destinées aux chauffeurs.

Répondant à ces protestations, le ministre des Transports Israël Katz aurait immédiatement donné l’ordre à la direction d’Egged « de s’asseoir sans tarder avec les délégués de ses employés et de la Histadrout pour des pourparlers sur les conditions de travail et le nouvel accord salarial qui a été entériné par le gouvernement et de ne plus les tenir en otage ».

De son côté, le porte-parole d’Egged a indiqué que sa compagnie se tournerait vers le tribunal du travail pour que celui-ci émette des ordres empêchant le déclenchement d’une grève qui risquerait de paralyser tout le pays.

Les compagnies de taxis, en prévision de ces perturbations, ont déjà indiqué qu’elles renforceraient leurs activés pour assurer les déplacements des usagers privés de leur moyen de transport habituel.