Dans une interview accordée à un média israélien, le nouveau secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a déclaré qu’il était ‘évident que le Temple de Jérusalem détruit par les Romains était un temple juif’.

Il a également souligné que ‘Jérusalem était une ville sainte pour trois religions’ et que ‘certains faits ne pouvaient pas être démentis’.

Ces commentaires ont, bien entendu, suscité les protestations et les condamnations de l’Autorité palestinienne : ils vont en effet à l’encontre du ‘narratif palestinien’ qui nie tout lien historique juif avec Jérusalem et rejette l’idée de l’existence du Temple, le Beth Hamikdash, en prétendant qu’il s’agit d’un ‘temple supposé’.

C’est l’observatoire des medias palestiniens, sur son site PMW, qui rapporte, sources à l’appui, leurs dénégations et leurs accusations dénuées de tout fondement.  

Le responsable des affaires de Jérusalem au sein de la direction palestinienne, Adnan al-Husseini, a rétorqué sur le site chinois Xinhua que Guterres ‘avait fait fi de la décision de l’Unesco’ et ‘avait violé toutes les coutumes juridiques, diplomatiques et humanitaires en outrepassant son rôle de secrétaire de l’Onu’. Il a conclu en affirmant que Guterres devait ‘présenter ses excuses au peuple palestinien’.

Dans le quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, l’auteur d’un éditorial a accusé Guterres de ‘pécher contre la paix’ en établissant un lien entre les Juifs et Jérusalem.

« Antonio Guterres a clairement et explicitement péché contre la paix et contre l’accord politique israélo-palestinien, affirme-t-il, lorsqu’il a proclamé qu’il croyait en l’existence d’une connexion entre Jérusalem et les Juifs’.