Après avoir adopté la semaine dernière une résolution refusant d’admettre la connexion pourtant évidente entre le peuple juif et Jérusalem, l’Unesco, agence culturelle de l’ONU, envisage de voter en faveur d’une autre résolution anti-israélienne.

Il s’agirait d’une nouvelle version ‘édulcorée’ présentée par des États arabes niant une fois encore le lien entre le judaïsme et le Mont du Temple. Un vote sur cette résolution doit avoir lieu mercredi au sein du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco composé de représentants de 21 Etats qui se réunissent une fois par an.

Cette dernière proposition a été soumise par le Koweït, le Liban et la Tunisie au nom de l’Autorité palestinienne et de la Jordanie, qui ne sont pas membres du Comité. Sur les 21 pays qui devraient s’exprimer, au moins 10 sont des Etats arabes hostiles à Israël ou qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël.

Dans la version ‘édulcorée’, le terme ‘puissance occupante’ visant Israël a été supprimé pour rendre la résolution plus ‘acceptable’ et plus facile à approuver.

Mais toute ‘édulcorée’ qu’elle soit, cette version, comme la précédente, appelle le Mont du Temple ‘Al-Aqsa Haram Al-Charif’ et le présente comme un ‘lieu de culte musulman’. Et bien entendu, il n’est pas indiqué que le Mont du Temple est un lieu saint pour les Juifs.

L’Ambassadeur d’Israël à l’Unesco, Carmel Shama Hacohen, a déclaré dans une interview accordée samedi soir à Arutz Sheva que ‘le lien historique, religieux et national du peuple juif avec le Mont du Temple était le cœur du problème’.

Il a ajouté : « Les Palestiniens le savent pertinemment et tentent d’embrouiller un certain nombre de pays ». Il a ajouté : « Il faut expliquer aux Etats qui se sont abstenus qu’ils soutiennent en fait cette résolution scandaleuse ».

« Si les Palestiniens continuent dans cette voie dangereuse qui est en réalité un djihad diplomatique contre le peuple juif, le judaïsme et le christianisme, ils découvriront que les surprises du Mexique et de l’Italie (qui ont regretté leur abstention lors du vote et estimé qu'ils auraient dû s'opposer à la résolution) ne sont qu’un début ».