Le rôle qu’a joué la matriarche Rachel, relaté dans la Tora, inspire aujourd’hui de très nombreuses femmes qui tiennent, chaque année, à venir prier et se recueillir sur sa tombe à Bethlehem à l’occasion de sa hilloula, marquée le 11 Heshvan.

Elles représentaient 70 % des personnes présentes mais elles n’ont eu droit qu’à quelques minutes de recueillement avant que la police ne leur demande de céder leur place aux autres.

L’enceinte du Kever ne peut contenir que 800 fidèles et la grande affluence exige des mesures très strictes. L’un des responsables du site, représentant l’office pour le développement des lieux saints, a précisé que ‘les femmes ne pouvaient rester à l’intérieur qu’environ une demi-heure ou parfois un peu plus’.

Cette fois, comme la date coïncidait avec Shabbat, le pèlerinage s’est étendu sur trois jours et des dizaines de milliers de personnes ont afflué sans interruption. Les forces de sécurité étaient présentes pour gérer leur arrivée sur place mais les transports publics n’ont pas suffi pour permettre aux fidèles de quitter les lieux dans l’ordre.

Un visiteur, venu d’El’ad, a expliqué au site Ynet que tous ceux qui se rendaient au Kever Rachel ressentaient une ‘atmosphère de haute élévation spirituelle’. Un autre a indiqué : « Rachel Iménou s’est dévouée pour le peuple d’Israël et elle a été enterrée ici, en chemin, et non au Caveau des Patriarches (Maarat Hamah’pela) afin de pouvoir prier pour son peuple ».