Le gouvernement israélien chercherait à faire revenir en Israël un certain nombre de membres de la secte ‘Lev Tahor’ qui a perdu récemment son dirigeant, Shlomo Helbrans, 54 ans, mort noyé dans un fleuve au Mexique.

D’après des informations diffusées par la 2e chaine de la télévision israélienne, le ministère israélien des Affaires sociales se serait adressé ces derniers jours à une cinquantaine de familles appartenant à cette communauté vivant actuellement au Guatemala, qui compte environ 150 enfants, pour leur proposer de retourner en Israël en bénéficiant d’une assistance financière pour leur réintégration estimée à près de 150 000 shekels par foyer.

Ce soutien serait destiné à les aider à payer leur loyer pendant un an, à insérer leurs enfants dans des structures scolaires en leur procurant des soins psychologiques et également à acquérir une formation professionnelle pour faciliter l’obtention d’un emploi.

Ceci s’ajouterait au paiement des frais de rapatriement et de récupération de leur nationalité qui permettrait aux enfants de bénéficier d’une assurance santé.

Le ministre des Affaires sociales Haïm Katz aurait déclaré à ce sujet : « Nous adapterons un programme à chaque famille en fonction de ses besoins spécifiques… Nous demandons également à ceux qui sont en contact avec elles de leur faire savoir que l’Etat souhaite leur retour ».

Il convient de souligner que la semaine dernière, les députés Aliza Lavie (Yesh Atid), Merav Ben Ari (Koulanou) et Haïm Yellin (Yesh Atid) avaient envoyé une lettre urgente au Premier ministre Binyamin Netanyahou, à la vice-ministre des Affaires étrangères Tsippi Livni (Likoud) , à la ministre de la Justice Ayelet Shaked (Habayit Hayehoudi) et au ministre des Affaires sociales Haïm Katz (Likoud) pour demander qu’une aide soit prévue en vue du retour des enfants de la secte en Israël.

Dans leur missive, ils ont souligné « qu’après la mort du leader de cette communauté, il fallait sauver près de 200 enfants de nationalité israélienne au sujet desquels un tribunal israélien avait décrété qu’ils avaient subi une atteinte grave, tant moralement que physiquement ».