Le poulet braekel, considéré comme l’une des races les plus anciennes de cette volaille en Europe, est-il cacher ? La question a suscité une vaste polémique, tout récemment, entre des rabbanim, des responsables de chaînes de production alimentaire cachères, des négociants, des patrons de magasins, et des consommateurs appartenant au public orthodoxe.

Il s’agissait de savoir si ce poulet, qu’on trouverait essentiellement en Turquie et dont la cacherout a déjà suscité des controverses, était autorisé alors que d’après certains décisionnaires, ‘il subsisterait un doute selon la tradition’.

Pour le comité de cacherout de la Eda Hah’aredit, ce poulet ne poserait aucun problème.

Toutefois, un débat a été organisé lundi soir à ce sujet sous la direction du Rav Moché Sternbuch, président du tribunal rabbinique de cette communauté, et des avis opposés ont été émis sans qu’aucune décision officielle ne soit prise.

Le site Kikar Hashabat a révélé qu’un tribunal spécial de Bné Brak composé du Rav Sariel Rosenberg, président du Bet Din de Bné Brak, du Rav Shaoul Klein, juge au tribunal rabbinique du Rav Wosner, et du Rav Lubin, avait décrété, à la lumière de témoignages d’abatteurs rituels (Shoh’atim) dignes de confiance, que les poulets de cette race étaient cachers et qu’on pouvait donc les consommer sans la moindre hésitation.

Kikar Hashabat a encore précisé que trois shoh’atim connus, présents aux discussions, étaient intervenus pour dire que ‘cela faisait des années qu’ils abattaient des poulets de type braekel et que selon la tradition, ils étaient abattus rituellement, de façon régulière, en Israël et en diaspora’. Le tribunal, s’inspirant de cette déposition, a décidé d’autoriser la consommation de ce poulet.