Une jeune femme policier de 23 ans, Hadass Malka hy’d, a été assassinée vendredi dans la Vielle Ville de Jérusalem. Elle a été inhumée samedi soir au cimetière d’Ashdod.

Hadass faisait partie d’une unité chargée de la sécurité à la Porte de Damas, Shaar Shehem. Un terroriste l’a attaquée par derrière et l’a poignardée à plusieurs reprises avant d’être finalement éliminé par d’autres policiers.

La jeune femme a lutté avec force contre son agresseur, sauvant visiblement la vie de ses camarades.

Transportée dans un état critique à l’hôpital Hadassah du Mont Scopus, Har Hatsofim, elle a malheureusement succombé un peu plus tard à ses blessures.

Un autre policier, légèrement atteint, a été conduit à l’hôpital Hadassah Ein Kerem. Non loin de là, près de la grotte de Sédécias (Maarat Tsidkiyahou), les forces de l’ordre ont déjoué un attentat et ont abattu deux terroristes, l’un muni d’une arme automatique et l’autre d’un couteau, qui tentaient d’attaquer des policiers.

Hadass Malka vivait avec sa famille dans la localité d’Azar, près d’Ashdod. Après avoir effectué son service militaire au sein de la police des frontières, elle s’est engagée au sein de cette unité il y a plus d’un an. Elle laisse ses parents, deux frères et trois sœurs.

Ses obsèques se sont déroulées samedi soir à minuit en présence du ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan (Likoud), du chef de l’opposition Itshak Herzog (Camp Sioniste), du commandant en chef de la police nationale, Rony Alchekh, et de nombreuses autres personnalités dont le maire d’Ashdod, des ministres et des députés. Une foule nombreuse, composée d’amis ou de personnes souhaitant exprimer leur sympathie, entourait également la famille endeuillée.