Yah Ribbon Olam – Zemirot Chabbat 4
Le chant Yah ribbon ‘olam a été composé par rabbi Israël ben Moché Najara (1555-1625). Né à Damas, il a été rabbin à Gaza, où il s’est révélé comme kabbaliste, comme commentateur biblique et comme poète.
Le chant Yah ribbon ‘olam a été composé par rabbi Israël ben Moché Najara (1555-1625). Né à Damas, il a été rabbin à Gaza, où il s’est révélé comme kabbaliste, comme commentateur biblique et comme poète.
Ce chant porte un titre qui rappelle un verset du Cantique des cantiques (7, 7) : « Que tu es belle, et que tu es agréable… ! » Il évoque, dans des formulations poétiques parfois obscures, et souvent difficiles à traduire, divers Midrachim et diverses halakhoth applicables au Chabbath. On attribue ce chant à Mordekhaï bar Yits‘haq, un poète du treizième siècle, que certains identifient à l’auteur de Maoz tsour.
On entonne ce chant le vendredi soir, avant de passer à table et de réciter le Qiddouch. Le nom de son auteur, qui a vécu au dix-septième siècle, est resté inconnu.
Ce nom a été donné à la collation que certaines personnes consomment le samedi soir après la tombée de la nuit et après la récitation de la havdala, et il signifie que l’on « raccompagne le Chabbath » après l’avoir accueilli la veille.
Ce chant, très ancien et dont l’auteur n’est pas connu, s’est répandu dans toutes les communautés d’Israël. Contrairement à beaucoup de chants de Chabbath, il n’a aucun lien avec cette journée, mais il reprend, en l’abrégeant, l’essentiel du birkath ha-mazone, raison pour laquelle on s’est demandé s’il était permis de le chanter pendant l’un des repas du Chabbath.
Ce chant, rédigé à la gloire du Chabbath, aurait eu pour auteur Rabbi Yits‘haq Louria, le Ari-zal, dont le nom figure en acrostiches (« Yits‘haq Louria ‘hazaq ») au long des onze strophes qui le composent. L’usage s’est cependant répandu de n’imprimer dans la plupart des siddourim et de ne chanter à la table familiale que cinq de ces strophes.
On peut le résumer ainsi : Le jour du Chabbath est un signe de l'alliance entre Hachem et ceux qui observent la sainteté du jour. Il témoigne pour la Tora divine, pour l'âme supplémentaire qui lui est attachée, et pour la joie qui l'emplit du début jusqu'à la fin. Il présente comme spécificité de ne traiter que de ce qui est interdit en cette journée, et non des mitswoth actives qui lui sont associées.
De ce chant, composé de neuf strophes, on sait seulement qu’il a été composé par un auteur nommé Yonathan, dont le nom figure en acrostiches, mais sur lequel on ne dispose d’aucun détail. Strophe N° 1 : « Le jour de Chabbath est saint, Heureux est l’homme qui l’observe, Et qui s’en souvient sur du vin...
Nous disposons de nombreux moyens de manifester la joie que nous procure leChabbath : Une demeure accueillante et bien éclairée – les bougies du vendredi soir sont les vestiges des époques où l’on ne disposait ni du gaz d’éclairage ni de l’électricité – des repas savoureux, et aussi des chants (en hébreu : zemiroth). L’une des occupations pendant Chabbath la plus répandue et la plus populaire consiste en effet, tant à la synagogue qu’à la table familiale, à entonner ces chants de circonstance.