Une famille juive a été attaquée à coups de pierres, samedi soir après Shabbat, par des dizaines d’Arabes alors qu’elle traversait en voiture le quartier d’A-Tour, dans la Vieille Ville de Jérusalem, pour rentrer chez elle.

Devorah Miller se trouvait à bord du véhicule avec son mari, Avi Miller, et leurs trois fillettes. Elle a raconté le guet-apens que leur avaient tendu leurs agresseurs dans une émission d’actualités de la 10e chaine de la télévision israélienne avec le journaliste Raphy Reshef.

‘En un quart de seconde, a-t-elle indiqué, j’ai aperçu depuis la fenêtre, du côté droit, un homme qui regardait dans ma direction. Nos yeux se sont rencontrés un bref instant et j’ai vu tout simplement de la haine dans son regard ».

Elle a poursuivi son récit : « Un moment plus tard, j’entendais un énorme boum qui a fait trembler la voiture et des milliers d’éclats de verre se sont propagés autour de moi. Tout a alors commencé et j’ai vite compris que la situation n’était pas simple ».

Et de continuer : « Mes filles, assises à l’arrière, ont bondi sur moi en poussant des hurlements alors qu’autour de nous, les explosions se multipliaient, provenant des coups portés sur la carrosserie avec des blocs de pierres ».

Devorah a alors précisé que son mari, Avi, comprenant l’ampleur du danger, était sorti de la voiture avec son pistolet et avait tiré en l’air pour faire fuir les assaillants. Prise de panique, elle a essayé plusieurs fois de téléphoner à la police avant d’y parvenir, criant qu’on tentait de les tuer et qu’ils étaient victimes d’un lynchage.

« Quelques minutes plus tard, a-t-elle ajouté, j’ai entendu des sirènes et j’ai aperçu de nombreux soldats (israéliens) qui couraient vers nous. Ils ont dit à mes filles qu’elles n’avaient plus rien à craindre et qu’ils veillaient sur nous. Il y avait un désordre indescriptible, des cris et des tirs ».

Finalement, la famille a pu quitter les lieux derrière une voiture de police pendant que les forces de l’ordre procédaient sur place à des arrestations : « On nous a emmenés à un poste de police pour recueillir nos témoignages, a encore indiqué Devorah. A notre arrivée, j’ai retiré des dizaines d’éclats de verre des cheveux de mes fillettes et de leurs chaussures ».