Le Jewish Chronicle, site du judaïsme britannique, vient de révéler une affaire incroyable. Il indique que ‘des Juifs du Nord de Londres ont été priés de retirer leur Mezouza placée à l’entrée de leur logement’. S’ils ne l’enlèvent, est-il précisé, ils devront payer les frais occasionnés par son retrait.

Ce sont les résidents de Cedarwood Court et de Clapton Common, près de Stamford Hill, qui ont reçu ces injonctions dans une lettre écrite par les gérants des immeubles du quartier. Ces derniers ont prétendu ‘qu’en accrochant des objets à l’extérieur de leur domicile, les habitants enfreignaient les dispositions de leur contrat de location’. Et la mezouza est désignée tout particulièrement.

L’administrateur des biens a souligné ; « J’ai noté qu’un grand nombre de résidents avaient des Mezouzas et d’autres sortes d’objets religieux à l’extérieur de leur appartement. Malheureusement, c’est contraire aux clauses du contrat et il faut les enlever ».

Dans la suite du message, les destinataires ont été informés que ‘s’ils ne retiraient pas eux-mêmes ces objets, des agents le feraient à leur place aux frais des locataires récalcitrants’.

Cette lettre, ajoute le Jewish Chronicle, a été publiée sur Twitter par une habitante du quartier qui s’est dite ‘consternée’ par l’attitude de l’agence envers ses voisins juifs. Elle a affirmé dans son message que ‘l’intolérance et la discrimination n’avaient pas leur place à Hackney’.

Interviewée par JC, elle a déclaré : « Je vis ici depuis dix ans. Tous les habitants s’entendent bien. Je n’ai jamais entendu un seul d’entre eux se plaindre des Mezouzas ».

Le maire de Hackney, Philip Glanville, a déclaré qu’il soulèverait la question avec le gestionnaire des biens. Il a estimé que cette affaire était ‘clairement inacceptable, très peu délicate et aussi douloureuse pour les résidents concernés’.

Pour le moment, l’agence n’a pas réagi après la publication de cette histoire.