Le soir de Rosh Hashana, lors du Seder, les familles juives ont l’habitude de tremper la pomme et d’autres aliments dans le miel, symbole de douceur pour la nouvelle année.

En Israël, la production du miel est particulièrement importante en cette période de l’année. D’après les chiffres publiés par les médias, près de 3 000 tonnes ont été produits en 2017 et 1 600 tonnes seront vendues à l’approche du Nouvel An juif.

Par ailleurs, on apprend que 500 apiculteurs travaillent en Israël, s’occupant au total de 100 000 ruches. Cela fait 130 ans que cette industrie existe dans le pays.

Une baisse de la fabrication a été enregistrée cette année, essentiellement dans le nord d’Israël. En revanche, dans le sud, la production a été bonne grâce aux nombreuses pluies au cours de l’hiver, ce qui a permis d’équilibrer quelque peu le rendement national.

Toutefois, on ne risque pas de manquer de miel étant donné qu’une partie est importée en provenance de l’Union européenne, des Etats-Unis et d’Amérique du Sud, dans le cadre d’un accord permettant l’exemption des taxes. Cette année, 1 200 tonnes seront ainsi acquises.

Le directeur général de l’Industrie du Miel israélienne a précisé : « La consommation totale de miel par le public israélien est estimée à près de 4 000 tonnes pendant les fêtes de Tishri dont 1 600 proviendront de la production locale ». Il a indiqué que l’Israélien consommait en moyenne environ 250 grammes de miel pendant les fêtes de Tishri alors que la consommation annuelle était évaluée à 600 grammes par personne.