Le congrès de l’AIPAC, lobby pro-israélien aux Etats-Unis, qui a ouvert ses portes dimanche à Washington, accueille à sa tribune de nombreuses personnalités politiques qui prennent la parole devant près de 15 000 personnes.

Parmi celles qui ont déjà prononcé un discours se trouve l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (1997-2007) qui a ensuite occupé les fonctions d’émissaire du Quartet pour le Proche-Orient entre 2007 et 2015. Le Quartet,  qui réunit les USA, l’Onu, l’Union européenne et la Russie a été fondé en 2002 pour ‘jouer un rôle de médiateur dans le processus de paix entre Israël et les Palestiniens’.

Dans son allocution prononcée dimanche soir (heure israélienne) lors de la séance d’ouverture, Blair a notamment déclaré qu’il fallait « changer d’approche afin de parvenir à un règlement politique entre Israël et les Palestiniens ». Il a ajouté : « Nous ne réussirons pas à faire la paix par l’ancienne voie, il nous faut prendre une nouvelle direction afin de pouvoir progresser ».

Il a évoqué, dans ce contexte, le rapprochement entre Israël et les Etats arabes, estimant que c’était ainsi que les relations avec les Palestiniens pouvaient s’améliorer. Il a rappelé que dans la conjoncture actuelle, Israël et les gouvernements arabes partageaient de nombreux intérêts stratégiques’.

Il a précisé : « Si nous voulons réussir, nous devons baser ce nouveau partenariat également sur des valeurs humaines fondamentales de dignité, de respect et de tolérance pour tous. »

Evoquant ensuite la question iranienne, il a appelé à une ligne plus dure face à la République islamique.

Blair a conclu son intervention en indiquant qu’il venait de rentrer d’une visite en Israël, où il s’était déjà rendu à maintes reprises depuis qu’il avait quitté ses fonctions de Premier ministre du Royaume Uni. Il s’est alors exclamé : « C’est un pays merveilleux et je l’aime beaucoup ».