Cela fait des années que le nombre des Juifs orthodoxes qui exercent une activité professionnelle augmente de façon régulière. Pourtant en 2017, d’après le journaliste de la télévision israélienne Yaïr Cherki, on constaterait un ralentissement de cette tendance et même un léger recul.

En 2016, on avait enregistré un chiffre record avec 52 % d’hommes h’arédim entrés dans la vie active. Mais l’année suivante, ils n’étaient plus que 50 %.

Toutefois, la tendance générale est à la hausse : en 2002, indique-t-il, seuls 35,5 % d’entre eux avaient un emploi et ce chiffre n’a fait que s’amplifier au fil des années. En 2015, ils étaient 49 % à être entrés dans le monde du travail alors qu’en 2013, ils n’étaient que 43 %.

Ces chiffres sont bien accueillis par le ministère de l’Economie mais ils sont encore loin de l’objectif qu’il s’est fixé : 63 % pour l’année 2020.

La population féminine active est pour sa part bien plus nombreuse. En 2015 déjà, on parlait de 74 % de femmes orthodoxes qui avaient un emploi. Un chiffre pratiquement similaire à celui enregistré pour toutes les femmes entrées dans la vie active, estimé à 80 %.