Le braqueur Redouane Faïd, figure du grand banditisme français, a été qualifié ces jours-ci par les medias locaux comme ‘l’homme le plus recherché de France’. Il est toujours en cavale depuis dimanche, après son évasion spectaculaire à bord d’un hélicoptère, réalisée à l’aide de complices, de la prison de Réau.

La police a mis en place un dispositif impressionnant pour le retrouver : près de 3 000 policiers et gendarmes ont été déployés sur tout le territoire français. La frontière avec la Belgique est étroitement surveillée et tous les véhicules qui la franchissent sont minutieusement fouillés.

C’est la deuxième fois que ce gangster chevronné parvient à s’échapper de la prison où il était détenu. En 2013, il s’était enfui après avoir récupéré une arme dans un panier de linge.

Rédoine Faïd est né en 1972 à Creil dans une famille ouvrière d’origine algérienne installée depuis peu dans la région. Il a commencé très tôt sa ‘carrière’ criminelle en se ‘spécialisant’ dans les attaques de banques et de fourgons blindés dont l’une s’est soldée, en mai 2010, par la mort d’une policière municipale âgée de 26 ans, mère d’un enfant.

Dans son autobiographie publiée en 2010, à l’époque où il se prétendait ‘repenti’, Rédoine Faïd a raconté que ‘lorsqu’il avait séjourné en Israël, il s’était déguisé en Juif orthodoxe et avait appris l’hébreu’ afin d’échapper à la justice. C’était dans les années 1990, après plusieurs attaques que Faïd avait mené à la tête d’un gang. Il s’était alors enfui de France et caché en Suisse puis en Israël où selon ses dires, ‘il rêvait de vivre’. En 1998, la France avait réussi à le capturer.